En 1993, j’avais entrepris de réaliser mon arbre généalogique et j’avais déjà pu remonter en 1880, année de naissance d’une de mes arrière-arrière grand mère, simplement en questionnant mes parents et grands-parents. Puis n’ayant pas d’autres sources, j’avais abandonné dans l’idée de le reprendre plus tard.
Et finalement, il y a un an, ma grand mère a pu obtenir l’acte de naissance de son père. Puis en cherchant sur Internet, j’ai découvert que la Loire-Atlantique avait numérisé une partie de ses archives et les rendait disponible sur Internet.
Les archives proposent en effet les registres d’état-civil pour les communes du département de 1792 à 1906 ainsi que les registres paroissaux pour les dates antérieures à 1792.
Il existe différents types de registres :
- Les tables décennales qui regroupent les naissances, mariages et décès survenus dans la commune sur une période de dix ans.
- Les registres de naissances de chaque année.
- Les registres de mariages de chaque année.
- Les registres de décès de chaque année.
Bref, j’ai pu retrouver une bonne partie de mes ancêtres. Ma progression était plutôt rapide au départ mais ma non-organisation et l’envie d’aller toujours plus loin dans le passé m’ont obligé à reprendre une partie du travail.
La généalogie demande en effet une certaine organisation et de la rigueur, surtout que certaines informations sont parfois erronées.
Il ne faut pas oublier qu’on double le nombre de personnes à chaque génération et on se perd rapidement…
Les actes de la fin du XIXè et du début du XXè sont généralement bien écrits et plein d’informations (nom et âges des parents sur les actes de naissance par exemple).
Les actes du XIXè sont eux aussi bien lisibles et on peut suivre en partie l’histoire de France de l’époque (Empire ou République). Ainsi les actes de 1792 à 1805 sont données dans le calendrier républicain en vigueur à l’époque. Il faut donc les convertir dans le calendrier grégorien.
Pour les actes de la fin du XVIIIè et début XIXè, il faut déjà une certaine habitude pour les déchiffrer mais cela reste possible.
Le plus dur est pour les actes paroissaux (avant 1792) qui deviennent très difficiles à retrouver et à déchiffrer. De plus le nombre d’informations disponibles est souvent minimal sur les actes.
Finalement, j’ai pu retrouver mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère (en fait théoriquement l’une de mes 256 arrière(x7)-grand-mères) qui a vécu à Nort au début du XVIIIème siècle. Pour certaines branches, la progression a été rapide car ils étaient tous originaires de la même commune. Pour d’autres, c’est beaucoup plus compliqué : une partie de mes ancêtres est originaire du Morbihan, département qui vient de rendre disponibles ces archives sur Internet il y a seulement quelques jours.
Je n’ai bien sûr fait qu’une partie de mes ancêtres car cette activité, certes passionnante, prend pas mal de temps. Mais je compte bien essayer de remonter encore plus loin, avant 1700 par exemple, sachant que la limite dépend des communes puisque certaines ont des archives depuis 1550 (!!!) .
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